Né à Paris en 1974. Jérôme Zonder vit et travaille à Paris (France).


Diplômé de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2001, Jérôme Zonder développe depuis plus de vingt ans une œuvre virtuose centrée sur la pratique constamment réinventée du dessin. Les variations d'échelles de ses œuvres - réalisées essentiellement à la mine de plomb et au fusain - génèrent des jeux de circulations dans l'espace : le visiteur déambule spatialement et mentalement dans les arcanes d'un système polygraphique extrêmement vivant. Dans son travail les références à Albrecht Dürer, Robert Crumb, Rembrandt, Charles Burns, Otto Dix et Walt Disney voisinent pour composer des récits aux thématiques hétéroclites, parfois cruels : « La narration nous fait entrer dans le dessin, le corps seul nous retient à la surface. Dessiner pour moi, c'est sans cesse être entre distance et proximité, figuration et abstraction, attraction et répulsion ». La singularité de son approche narrative, historique et sociologique mêlée à sa grande maîtrise technique font de Jérôme Zonder l'un des dessinateurs les plus intéressants de sa génération.

L'œuvre de Jérôme Zonder fait l'objet d'expositions personnelles remarquées telles que Au Village au Lieu unique (Nantes, France, 2014), Fatum à la Maison Rouge - Fondation Antoine de Galbert (Paris, France, 2015), The Dancing Room au Musée Tinguely (Bâle, Suisse, 2017), Devenir traces rassemblant plus de 130 oeuvres dans les espaces historiques au Château de Chambord (Chambord, France, 2018) et Jérôme Zonder, Portraits à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (France, 2019). En 2023, l'artiste bénéficiera d'une exposition personnelle au Casino Luxembourg (Luxembourg) ainsi qu'au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme en 2024 (Paris, France).

Jérôme Zonder participe à de nombreuses expositions collectives parmi lesquelles Le Massacre des Innocents : Poussin, Picasso, Bacon au Musée Condé sous le commissariat de Laurent Le Bon et Pierre Rosenberg (2017, Chantilly, France), Guernica au Musée Picasso Paris (Paris, France, 2018), Quel amour !? au Musée d'Art Contemporain de Marseille (France, 2018) et au Musée Berardo (Lisbonne, Portugal, 2019), Déflagrations - Dessins d'enfants et violences de masse au MUCEM (Marseille, France, 2021), La Beauté du Diable au FRAC Franche-Comté (Besançon, France, 2022) et au MO.CO. à Montpellier (France, 2023).

Jérôme Zonder bénéficie d'une attention croissante sur la scène internationale, comme le démontre sa participation aux expositions Prière de toucher au Musée Tinguely (Bâle, Suisse, 2016), La jeune fille et la mort au Drawing Centre Diepenheim (Diepenheim, Pays-Bas, 2016), XXL, Le dessin en grand suivie de Art cruel au Musée Jenisch Vevey (Suisse, 2021-2022) et Traverser la nuit - Works From The Antoine de Galbert Collection au Museum of Art, Architecture and Technology (Lisbonne, Portugal, 2022).

Les œuvres de Jérôme Zonder figurent dans de multiples collections internationales parmi lesquelles celles du Istanbul Modern Museum (Istanbul, Turquie), du Musée Jenisch Vevey (Suisse), du Musée des beaux-arts du Locle (Le Locle, Suisse), du Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel (Neuchâtel, Suisse), du Fonds Municipal d'Art Contemporain (Paris, France), des Abattoirs, Musée - FRAC Occitanie (Toulouse, France), du FRAC Picardie (Amiens, France), du FRAC Auvergne (Clermont-Ferrand, France), du Musée des Beaux-Art (Paris, France), du Musée National de l'histoire de l'immigration (Paris, France), de la Collection Antoine de Galbert (Paris, France), de la Fondation Emerige, Collection Laurent Dumas (Paris, France) et de la Collection Florence et Daniel Guerlain (Paris, France).

Jérôme Zonder est représenté par la Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles, depuis 2016.