Benoît Maire est né en 1978 à Pessac (France). Il vit et travaille à Bordeaux, France.

 

Titulaire en 2002 d'un DEA (Master) Philosophie, Paris 1, Panthéon-Sorbonne (Paris, France), en 2003 d'un DNSEP Villa Arson (Nice, France) et ancien pensionnaire du Palais de Tokyo en 2005-2006, Benoît Maire a mené des études en art et en philosophie, une double formation qu'il fait se rencontrer dans sa pratique artistique en cherchant à donner une forme sensible à des concepts théoriques.

 

En 2021-2022, Benoît Maire a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.

 

Ses productions font souvent références à l'histoire, l'histoire de l'art, la philosophie, la psychanalyse, ou même les mathématiques et la mythologie. Utilisant des axiomes philosophiques, des événements historiques et des formes désuètes de l'histoire de l'art comme point de départ, Benoît Maire développe des performances, organise des discussions et use d'objets, de peintures, de dessins et de vidéos pour faire ses expositions. Le rapport singulier qu'il tisse entre la forme plastique et la philosophie dans le prolongement de l'art conceptuel fait de Benoît Maire un artiste important de la nouvelle génération sur la scène européenne. Depuis quelques années sa recherche se formalise sur la question de la mesure, proposant une allégorie de la philosophie comme rapport de calcul entre l'homme et son environnement.

 

Benoît Maire a été lauréat du « 1% artistique » associé à la MÉCA (projet de la Région Nouvelle-Aquitaine qui en assure la maîtrise d'ouvrage) et a présenté Un détail, une demi-tête d'Hermès en bronze qui a été installée sur les gradins extérieurs en 2018. Il a également été récompensé par le Solo Prize à Art Brussels en 2017 avec la galerie Meessen de Clerq. En 2010, il a été lauréat du prix de la Fondation Ricard et du CNAP, Image/Mouvement, de la Cité Internationale des Arts en 2009, et de la DRAC Aquitaine en 2005.

 

En 2019, Benoît Maire a fait l'objet de plusieurs expositions personnelles, notamment au Musée archéologique Henri Prades à Montpellier et au Château Laborie à Solignac (France). Il a bénéficié d'une grande attention en 2018 puisque le CAPC - Musée d'art contemporain de Bordeaux (France) lui a consacré une importante exposition personnelle intitulée Thèbes. Cette même année il est également présent au Centre d'art Spike Island à Bristol (Royaume-Uni). En 2017, avec Disaster à la galerie Croy Nielsen à Vienne (Autriche), Cloud Paintings à Arsenal à New York (États-Unis) ; en 2016, avec Castled à la Galerie José Garcia à Mérida dans le Yucatán (Mexique), Castling the Queen à la galerie Meessen de Clercq à Bruxelles (Belgique), George Slays the Dragon au Bielefelder Kunstverein (Allemagne) ; en 2015, avec Nuages et déchets à la Galerie Thomas Bernard - Cortex Athletico à Paris (France), Sticker Beings à la Kiria Koula à San Francisco (États-Unis) ; en 2014, Letre à La Verrière - Fondation Hermès à Bruxelles (Belgique) ; en 2013, avec Spiaggia di menzogne (Lying Beach) à la Fondazione Guiliani à Rome (Italie), Weapon à la David Roberts Art Fondation à Londres (Royaume-Uni) ; ou encore en 2011, avec Soon the metel between us will turn into gold à la Kunsthalle de Mulhouse (France), The Object of Criticism au De Vleeshal à Middelburg (Pays-Bas).

 

Le travail de Benoît Maire est présent dans des collections publiques et privées de renom, telles que le FRAC Ile-de-France, Paris, France, le FRAC Aquitaine, Bordeaux, France, la Kadist Art Fondation, Paris, France, la Fondation David Roberts, Londres, Royaume-Uni, le FRAC Franche-Comté, Besançon, France, l'Artothèque de Pessac, France, le CAPC Musée, Bordeaux, France, la Nomas Fondation, Rome, Italie, le Centre Pompidou, Musée National d'Art Moderne, Paris, France, le FNAC Fonds National d'Art Contemporain, Paris, France, la Fondazione Giuliani, Rome, Italie, le MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, France, la Francès Fondation, Senlis, France, la Vancouver Art Gallery, Vancouver, Canada.

 

Benoît Maire est représenté par la Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles, depuis 2018.