Sacha Cambier de Montravel

Né en 1995 à Liège (Belgique), Sacha Cambier de Montravel vit et travaille à Paris (France).

Diplômé en Art Visuel à La Cambre en 2020 puis des Beaux-Arts de Paris en 2022, Sacha Cambier de Montravel reçoit la récompense Entrée en collection et du prix Félicité en 2022.

 

Profondément influencé par la tradition picturale flamande, Sacha Cambier de Montravel s'inscrit dans une filiation allant de Van Eyck à Patinier, en passant par Bosch, Bruegel, ainsi que par les maîtres de la gravure comme Dürer et Doré. Il puise dans cet héritage un sens aigu du détail, une attention aux symboles et une approche narrative où chaque image s'ouvre à plusieurs lectures. Ses compositions, imprégnées d'esthétiques byzantines, gothiques et romantiques, explorent les jeux de lumière et de clair-obscur, sublimés par l'éclat de feuilles d'or ou d'argent.

 

Depuis plusieurs années, Sacha Cambier de Montravel a abandonné la toile au profit du bois, renouant avec un support médiéval et renaissant dont il exploite les qualités techniques et symboliques. Le bois, surface rigide et lisse, permet une peinture précise, où chaque panneau devient le théâtre d'un monde en miniature. À la manière des polyptyques anciens, ses œuvres se lisent par fragments : scènes bigarrées, figures énigmatiques et signes à déchiffrer coexistent dans un équilibre mouvant. L'image se construit dans la durée, entre révélation et mystère.

 

Mêlant le style de la bande dessinée à une iconographie sacrée choisie avec soin, son œuvre se caractérise par une approche formelle et narrative originale. Sans nostalgie, l'artiste fait revivre des traditions picturales anciennes pour offrir une vision contemporaine : une peinture à la fois savante et sensible, où la mémoire visuelle des Flandres rencontre l'imaginaire d'aujourd'hui.

 

Sacha Cambier de Montravel a bénéficié d'expositions personnelles et collectives telles que j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère à la Galerie Nathalie Obadia (Bruxelles, Belgique, 2025), ainsi que Gothiques au Louvre-Lens (Lens, France, 2025), Guilty Pleasures à la Galerie Nathalie Obadia (Paris, France, 2025), et la 68e édition du Salon de Montrouge (Montrouge, France, 2025). Son travail a également été présenté à Luxembourg Art Fair (Luxembourg-ville, Luxembourg, 2024), dans Rayonnement (Private Choice, Paris, France, 2024), et à No Future comme disaient les punks (Les Jardiniers de Montrouge, Montrouge, France, 2024).

 

En 2023, il participe à Desire (We are Village, Berlin, Allemagne). L'année 2022 est marquée par sa présence dans Ec(h)o Poétique (Les Grandes Serres de Pantin, Pantin, France), Disaster Class (Tour Orion, Montreuil, France), Last Minute (Espace Voltaire, Paris, France), l'Exposition des félicités (Beaux-Arts de Paris, France), La sorcière, le bouffon, les sentinelles, le fantôme et la princesse (Château de Vincennes, Vincennes, France), et Les rats qui flottent (Espace Bouchor, Paris, France).

 

Ses premières expositions remontent à 2021 avec Workshop Trecento (Galerie Italienne, Paris, France), Limbes (La Tannerie de Houdan, Houdan, France), Art Paris (Palais éphémère, Paris, France), et À la recherche de toujours (Palais des Expositions, Paris, France). Il a également participé à l'Exposition des diplômants (Espace Vanderborght, Bruxelles, Belgique, 2020) et à Labo Demo (Centre Wallonie-Bruxelles, Paris, France, 2020).